mercredi 10 septembre 2014

Homeland of the dead de Craig DiLouie

Homeland of the dead, de Craig DiLouie
Partenariat Panini Books
La compagnie Charlie pensait avoir survécu à l'enfer en Irak, mais c'est chez eux, aux États-Unis, que ces soldats vont prendre conscience du véritable sens de ce mot.
Un nouveau virus infecte des millions d'individus autour du globe. Les États-Unis déclarent l'état d'urgence et rapatrient leurs forces miliaires pour protéger les hôpitaux et les centres vitaux du pays. Les victimes saturent les services de santé, et lorsque le nombre d'infectés devient tel que plus rien ne peut les arrêter, l'apocalypse s'abat sur terre.
Voici l'histoire des hommes qui vont tenter de sauver notre monde.
 
  • Auteur : Craig DiLouie     |     Editeur : Panini Books
  • Genre : Horreur     |    Langue : français
  • Date de parution :     |     Nombre de page(s) : 370
Étant dans une période de lectures zombies, j'ai décidé de m’attaquer à Homeland of the dead. Si dans l’ensemble ma lecture fut satisfaisante, il y a tout de même quelques petits points noirs.

Nous suivons la compagnie Charlie, des soldats ayant survécus a l'enfer en Irak, et qui vont de retrouver face à une apocalypse de retour aux Etats-Unis. On suit plusieurs soldats de cette compagnie, leurs points de vue s'enchainant dans le récit.
Un virus infecte des gens tout autour du globe, et en masse. Les Etats-Unis rapatrient les militaires pour protéger les hôpitaux et tous les lieux importants. Sauver le monde de cette apocalypse devient l'unique tâche de ces soldats, mais les choses tournent bien vite au désastre et la compagnie n’a plus d’ordres précis. Ils doivent se débrouiller pour survivre. La situation, plus ou moins sous contrôle, devient intenable lorsque les malades mais aussi les gens en bonne santé attaquent les zones défendues par les soldats. L'enfer en vient bien vite à se déchaîner à New-York.
Nous suivons également quelques scientifiques, mais dans une bien moindre mesure car la question d’un remède ou de la cause de ce virus n’est pas au centre de l’histoire.

Le Lyssavirus, venant de Hong Kong, est aussi virulent que la grippe et touche tout le monde. Toutefois, si à un degré d'infection faible on peut s'en remettre, en cas de forte infection le cerveau est vite atteint par un virus entre plus puissant, se transmettant par la salive et transformant l'individu en "chien enragé" qui s'attaque violemment aux autres pour les contaminer. Bien vite, la quasi-totalité de la population de New York est infecté.

Les soldats sont bien différents les uns des autres, certains sont tout jeunes, d'autres bien plus âgés, certains sont vites traumatisés, d'autres font face, mais ils sont tous effrayés par ce qu'il se passe et ne savent pas comment ils doivent réagir, d'autant que leurs supérieurs ont disparus. On ne s’attache pas vraiment à eux en fait, on n’en a pas le temps car on passe sans arrêt de l’un à l’autre, et dans cette adversité on a peu de temps pour apprendre à vraiment les connaitre.

L'intérêt de suivre des soldats, c'est qu'ils ont un minimum d'informations, contrairement aux civils, et que l’action est très présente. Toutefois, les autorités supérieures leur mentent aussi, dissimulant le fait que l'infection est beaucoup plus étendue que ce qu'ils avaient dit. Les "chiens enragés" sont très nombreux et attaquent les gens sains pour les dévorer. Et ce n'est là qu'un des nombreux mensonges.

J'ai globalement trouvé le texte assez long en fait. Il y a beaucoup de manœuvres et de vocabulaire militaire, et du coup peu d'action directement avec les "chiens enragés".
Les chapitres sont assez longs, mais j'ai apprécié et trouvé original qu'ils soient découpés en plusieurs paragraphes introduits chacun par une phrase en gras écrit gros, une phrase "choc" se trouvant dans le paragraphe qui la suit.
Le récit est sanglant, violent, et clairement inéluctable. Dès le départ on sent qu'il n'y a pas d'échappatoire pour ces soldats, malgré qu'ils continuent de lutter. Il n'y a pas de remède, pas de moyen de fuir de la ville... Ils sont coincés.

Dans l'ensemble, c'est un bon récit de zombies, avec de l'action et du sang, malgré quelques points légèrement négatifs.

Karine N.

2 commentaires:

  1. Je pense que c'est plus un livre pour mon chéri que pour moi.
    Brrr je n'aime pas la couverture.
    Perso je préfère les films avec des zombies.

    Très bien ta chronique ^^

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    1. ^^ c'est sûr qu'il faut aimer ce genre de lecture. C'est tout de même pas mal sanglant et violent.
      Aah, les films de zombies :D

      Merci :)

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