lundi 16 décembre 2013

Réseau(x) tome 1 de Vincent Villeminot

Réseau(x) tome 1, de Vincent Villeminot
EN PARTENARIAT AVEC NATHAN
Sur les réseaux, tout le monde pense connaître tout le monde. Tout le monde aime, surveille, espionne tout le monde. Mais désormais, une guerre est déclenchée, sur le web et dans le monde réel. Et Sixie, 15 ans, est l'enjeu, le butin, le gibier de tous les combattants...
  • Auteur : Vincent Villeminot     |     Editeur : Nathan
  • Genre : Thriller/Jeunesse     |    Langue : français
  • Date de parution : 12     |     Nombre de page(s) : 417
Je ne savais pas trop quoi penser de ce roman lorsque j'ai lu le résumé. J'ai d'abord pensé qu'il serait original et intéressant à lire, sur cela je ne me suis pas trompée. Par contre, je l'imaginais nettement plus simple à comprendre, et là je me trompais lourdement. J'ai vraiment eu du mal à avancer dans ma lecture, du fait que je ne comprenais quasiment pas ce qu'il se passait.

Ce roman est construit d'un prologue et un épilogue encadrant 5 parties. Les 5 parties concernent des plages spécifiques, se suivant : nuits (ou jours) 0 à 60 (et ainsi de suite dans les parties suivantes), et sont articulées de façon à ce que chacune se termine par un événement particulier. Dans ces parties, les chapitres sont présentés en jours et en nuits numérotés, et dans les chapitres, on retrouve des sous-chapitres, parfois très courts, suivant différents personnages. Les sous-chapitres sont numérotés et ont un titre, parfois flou parfois non, et ils redémarrent à « 1 » dès que commence une nouvelle partie.

Le récit commence par un étrange prologue où l'on fait connaissance avec Sixie, ses troubles du sommeil et ses « prédictions » de morts, des scénarios écrits qui sont ensuite repris par d'autres en vidéos, des gens qui la harcèlent sur sa page DreamKatcherBook (DKB), en particulier la page nocturne « MyDarkPlaces » (MDP).
Les intrigues et « jeux » de Nada #1 sont au centre de l'histoire, avec les attentats perpétrés à Paris dont on ignore les commanditaires. Du coup, le premier attentat est mis sur le dos d'étudiants gréviste, et tout cela met le feu aux poudres et lance Nada #1 dans un nouveau « jeu ».
Les deux organisations de Cèsar Diaz, alias Nada #1, sur DKB sont surveillées de près par la police, étant considérées comme des entités pré-terroristes.

On suit plusieurs personnages différents, nombreux, qui semblent tous liés mais on ne sait pas comment au début, en plus d'être liés d'une façon ou d'une autre au réseau social DKB, qui est au centre de ce récit.
Les personnages sont peu développés je trouve, hormis peut-être Sixie et Cèsar. Par contre, ils ont tous des liens entre eux ou avec l'intrigue.
Cèsar, Nada #1 nous paraît assez vite fou, schizophrène. Il est ami avec Vittorio et Francesca, qui sont en couples et Vittorio « l'aide » dans ses plans, c'est son bras droit. Vittorio semble être un indic' de la police. Le petit frère de Cèsar, Teo Diaz, est ami sous une autre identité avec Sixie dites « la licorne » de MDP. Elle est engagée par Cèsar pour faire un film, qui s'avère être un piège. La soeur de Sixie, Mathilde, est d'abord à l'écart, puis elle se retrouve en lien avec Teo Diaz concernant Sixie.
Fanelli est un commissaire de police qui connait Sixie, et enquête sur Nada #1.  Sa collègue est Alice Kowaks, très assidue quitte à enquêter sans l'ordre de ses supérieurs. C'est avec elle qu'est en contact Vittorio. Enfin, Justine, la fille de Fanelli, est étudiante et se retrouve dans une manifestation importante dans l'histoire, et semble connaître des choses sur un certain Antonio Guili.
Maud et Jérémy sont en couple, et se retrouvent mêlés à l'enquête sur l'attentat à Paris, qui est mis sur le dos des étudiants grévistes. Les faits qui sont retenus contre eux semblent être montés de toutes pièces.
Et enfin, il y a  Antonio Guili. Pseudo du chef des manifestants, mais dans le passé il a vraiment existé, il était également manifestant, et Cèsar le connaissait bien.
Voilà, j'ai essayé de faire simple dans les liens entre les personnages, mais vous voyez que l'ensemble est assez compliqué à saisir.

Le récit semble assez décousu, les numéros des jours et des nuits de chaque chapitres nous indiquent que de plus ou moins larges ellipses sont faites entre chaque.
C'est un roman sombre, trouble, empli de démons, et surtout assez casse-tête à suivre, Il est tout de même bien compliqué, et je ne suis pas sûre que la jeunesse arriverait à suivre.
Il y a beaucoup de non-dits, de choses cachées, de mensonges, de manipulations et d'arnaques. Du coup, même si on croit être sûrs de certaines choses, au final on se trompe complètement. Il ne faut donc pas partir avec des idées préconçues, et garder en tête que l'on sera surpris au final.
L'ensemble s'accélère progressivement à partir du moment où Sixtie est engagée par Cèsar Diaz puis arrêtée. Là, tout est bouleversé, et tout va nettement plus vite. Du coup, la lecture est en plus fluide je trouve.

Quant à la fin de l'histoire, elle est assez étrange. Personnellement, je n'ai pas tout compris, même si les faits qui se déroulent sont clairs et bien décrits. Non en fait, je reste dans le flou total concernant cette histoire, ce premier tome. En effet, c'est un premier tome, mais je me demande vraiment ce que pourra contenir le tome suivant, ce qu'il s'y passera. Je n'arrive même pas à dire si j'ai bien aimé ou non, je suis perplexe. Mais, je pense que je lirais la suite, histoire de voir ce que ça donne.

Karine N.

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