dimanche 3 mars 2013

La Révolte secrète de Marie Czarnecki

La Révolte secrète, de Marie Czarnecki
EN PARTENARIAT AVEC LES ÉDITIONS BAUDELAIRE
Quel lien y a-t-il entre un monstre poursuivi par des sorciers et une fillette de onze ans découvrant avec surprise qu’elle est une sorcière – et par là même qu’elle doit intégrer un internat loin de chez elle ??
Loin de se douter de ce qui l'attend, Magalie découvre, en compagnie de son chat Nuage, un monde nouveau ayant ses propres règles et où une révolte se prépare en secret...

  • Auteur : Marie Czarnecki     |     Editeur : Baudelaire
  • Genre : Jeunesse/Fantastique     |    Langue : français
  • Date de parution :     |     Nombre de page(s) : 164
Ce roman, lu en partenariat avec les éditions Baudelaire, que je remercie vivement, fut une agréable découverte.

Le thème de la magie ne pouvait en effet que me plaire. J’ai simplement trouvé dommage les ressemblances avec Harry Potter (dans la façon dont Magalie reçoit sa lettre pour l’école : un corbeau la lui dépose, l’adresse précise l’endroit où elle se trouve exactement (les marches de la terrasse), la rentrée le 1er septembre, etc.) puis par la suite, d’autres points se rapprochant de la saga, sans être non plus tout à fait semblable. Je regrette donc ces points communs parce que, même si ce n’est pas non plus hyper gênant, on ne peut que les remarquer quand on connait Harry Potter. Mais ces similitudes finissent par s’estomper au profit d’une histoire charmante, et une fois que nous sommes lancés dedans on prend plaisir à suivre les aventures de Magalie.

On entre assez vite dans l’histoire, mais je déplore le fait que les informations sont données rapidement, sans vraiment de détails. Par moment j’étais un peu perdue, alors qu’avec un peu moins de précipitation j’aurais pleinement apprécié ma lecture. Certains passages sont traités un peu rapidement, voire même seulement évoqués. C’est dommage car, au début du roman par exemple, cela aurait permis de mieux cerner la personnalité de la petite Magalie. En fait, le récit manque de développement je trouve, même s’il reste plaisant à lire.

Egalement, Le mystère ne s’installe qu’à la moitié du roman. Ce n’est pas gênant en soi, la première partie nous permettant de faire connaissance avec l’école, les élèves, etc. Mais comme on a les prémices de l’intrigue dans le prologue, on s’attend à avoir un peu de mystère tout le long du récit, et non pas seulement à partir de la moitié, lors du banquet pour fêter Samhain. C’est un peu dommage. L’intrigue tourne autour de Samhain, des forces de mal, du Peuple des ténèbres composé de diverses créatures opposées aux sorciers et de sacrifices perpétrés dans l’école. J’ai bien aimé ce thème, ainsi que celui de la révolte « secrète » d’une des espèces des Ténèbres (je ne dirais bien évidemment pas laquelle, pour ne pas spoiler). Mais l’intrigue aborde également des thèmes tels que les préjugés.

On sent que la narration est jeunesse, peut-être un peu trop par moment, compte tenu du fait que Magalie à 11 onze ans. Toutefois, on prend plaisir à suivre cette enfant intelligente, courageuse, gentille, acharnée du travail si bien qu’elle ne voit pas qu’elle a des amis et pense donc être solitaire. Au fond d’elle, elle rejette le monde de la magie, et pense n’avoir qu’un seul ami, Nuage, son chat, qui est attachant mais aussi quelque peu étrange, il m’a souvent semblé cacher quelque chose. Nous suivons donc les aventures de cette petite demoiselle, ainsi que de ses camarades de classe de première année (la classe Passiflore de la Filiation Equilibre et Paix) notamment Eusèbe et Agathe. Egalement, Magalie se lie d’amitié avec Monsieur Hanguleux, le professeur de Métamorphose, malgré sa réputation de tyran.

J’ai trouvé qu’un index des différentes classes avec les noms des Filiations et des niveaux aurait été utile et pratique. En effet, les élèves sont séparés en Filiations (4), dans lesquelles il y a des classes (4) par niveaux (7). Ce qui donne un total de 28 classes dans l’école. Et donc, chaque Filiation, classe et niveau à un nom différent, et il est donc assez difficile de s’y repérer. J’aurais de ce fait trouvé utile qu’un index les listant, un tableau par exemple, soit présent en fin de tome, afin de mieux comprendre et ne pas se perdre durant la lecture. En tout cas, j’en ai construit un le long de ma lecture, pour pouvoir me repérer.

Pour terminer, la fin laisse présager une suite, et s’il y en a une je la lirais avec grand plaisir, car malgré quelques légers défauts, ce roman m’a bien plu.

Karine N.

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