jeudi 14 février 2013

Poison Cat tome 1 d'Eléonore Rhégliac

Poison Cat tome 1, d'Eléonore Rhégliac
EN PARTENARIAT AVEC LES ÉDITIONS PERSÉE
À la suite du meurtre de son père, le roi d’Erdweltia, Vynka se réveille dans un bois mystérieux alors qu’elle était sur le point de se faire tuer, elle aussi. Perdue, elle croisera la route de plusieurs personnages qui l’accompagneront dans une quête qu’elle croit devoir accomplir et qui la mènera, selon elle, à comprendre la mort de son père. Tout est peut-être lié à un joyau dont sa famille était la garante et qui, dit-on, proviendrait d’une couronne merveilleuse éparpillée aux quatre coins du pays, source de toutes les convoitises. À quel prix parviendra-t-elle à rassembler tous les morceaux de la couronne perdue, et que se passera-t-il réellement si cette couronne est bien celle d’une antique prophétie?? Qui sont en réalité ceux qui l’accompagnent, notamment cette empoisonneuse surnommée « Poison Cat » et qui semble en savoir bien plus que tous les autres au sujet des secrets du monde sur lesquels Vynka s’apprête à lever le voile ?
  • Auteur : Eléonore Rhégliac     |     Editeur : Persée
  • Genre : Fantasy     |    Langue : français
  • Date de parution :     |     Nombre de page(s) : 552
Globalement, ce roman fut une assez bonne lecture. Toutefois, quelques points m’ont chagriné.

Tout d’abord, on fait face à un univers intéressant, mais peut-être un peu confus par moments. Le prologue est pratique pour en savoir plus sur les Titans qui règnent sur le monde, ainsi que sur leurs créations, des peuples ayant des caractéristiques animales. Toutefois, lorsqu’on entre vraiment dans le récit, on se perd un peu parmi tous les noms de peuple. Mais bon, l’idée est pas mal, et on finit par s’y habituer.

J’ai remarqué quelques erreurs de concordances des temps, ce qui fait que certaines phrases sonnent bizarrement quand on les lit. Mais dans l’ensemble, ce n’est pas insurmontable, juste un peu gênant par instant.
Ce qui fut plus préjudiciable durant ma lecture, c’est l’absence d’espaces dans le texte. Il y a parfois des blocs qui durent sur plusieurs pages. Mais, je me dis que c’est peut-être dû au fait que j’ai lu le texte en épreuves non corrigées. J’espère, parce que ce n’est vraiment pas agréable à lire comme ça.

Le début du texte est assez long, et un truc qui m’a intrigué, c’est que pendant quasiment toute la première partie du roman, je n’ai pas vu du tout le rapport avec le résumé. En effet, la quatrième de couverture parle d’une certaine Vynka, mais le texte commence avec un tout autre personnage, si bien que j’étais complètement perdue.

Le roman est en effet découpé en deux parties, de taille clairement inégale. Dans la première, on suit Sedsweilde, qui part le biais d’un pèlerinage entreprend un grand voyage, chose qu’elle a toujours rêvé de faire. On apprend au chapitre 3 de la part. 1 que Sedsweilde a 24 ans… sauf que son comportement, ses paroles et ses actes me l’avait fait paraitre plus jeune. Du coup, j’ai été un peu surprise. De temps à autre intervient un personnage inconnu, un Tapir, qui semble savoir beaucoup de choses et suit le voyage de Sedsweilde à travers ses rêves.
La partie 1 s’accélère un peu brutalement vers la fin en faisant s’écouler 20 ans d’un coup pour Sedsweilde, puis régulièrement ensuite plusieurs années. Mais j’ai plus ou moins compris –enfin- l’intérêt de cette première partie ne parlant pas du personnage du résumé du roman.

La partie 2 quant à elle commence enfin avec Vynka, et se rapporte donc au résumé du roman. Cette partie entre dans le vif du sujet, comme si en fait la partie précédente n’était qu’une longue introduction au pourquoi du comment de cette seconde partie.
Dans cette partie on a de l’action, divers personnages de divers peuples (sur lesquels on en apprend un peu plus), des péripéties. J’ai trouvé que l’action était globalement un peu moins présente que les passages de narration, un peu plus plat, mais ce n’est pas très gênant.

Dans ce roman, on a divers personnages, chacun ayant un caractère assez distinct des autres, mais aussi plusieurs péripéties, de la magie. Par contre, les émotions ne m’ont effleuré que de loin. Je ne sais pas trop à quoi cela est dû, mais du coup je me suis sentie assez détachée des personnages, ce qui doit être la cause du fait que j’ai eu du mal à accrocher au roman.

En bref, malgré une lecture par moment fastidieuse, Poison cat est tout de même une bonne découverte.

Karine N.

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