jeudi 8 novembre 2012

Fifty Shades tome 1 : Cinquante nuances de Grey de E.L. James

Fifty Shades tome 1 : Cinquante nuances de Grey, de E.L. James.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle est à la fois séduite et profondément intimidée. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille à mi-temps et lui propose un rendez-vous.
Naïve et innocente, Ana est troublée de constater qu'elle est follement attirée par cet homme. Quand il lui suggère de garder ses distances, elle ne l'en désire que davantage.
Mais Grey est tourmenté par ses démons intérieurs et le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre son pouvoir érotique, ainsi que la part obscure que Grey tient à dissimuler...

  • Auteur : E.L. James     |     Editeur : Lattès
  • Genre : Contemporain/Erotique/Romance     |    Langue : Français
  • Date de parution : 17/     |     Nombre de pages : 551
Ca y est, j’ai lu ce livre qui fait tant parler de lui. Et pourtant, je n’en vois pas la raison. C’est pas mal, mais il y a des défauts tout de même. Une chose qui me rassure, c’est qu’on ne sent pas tant que ça le côté fanfiction de Twilight, chose dont j'avais un peu peur. Ouff.

Bon, commençons par les personnages. Ana est clairement nunuche, voire très bête, et cet aspect de sa personnalité est tour à tour hilarant et très agaçant. Il en est de même de ses nombreuses répétitions, notamment concernant Grey, répétitions qui montrent un sacré manque de vocabulaire de sa part. Egalement, j’ai trouvé que sa vulgarité n’était pas à sa place. Elle est censée être une jeune fille innocente, naïve, mais son vocabulaire n’est pas vraiment en accord avec ça je trouve. Concernant Grey maintenant. Il a clairement un double visage. Un moment il est doux, et l’instant d’après il est autoritaire. Cela étant, j’ai trouvé ce personnage un peu mieux fait que celui d’Ana. Christian Grey est plus complexe, plus sombre. Son côté dominateur est toutefois pas assez prononcé je trouve, alors que c’est ce à quoi on s’attend quand on achète le livre.

Au niveau de l’histoire… et bien, il n’y en a pas vraiment. Nous sommes face à une romance sommes toute classique (même si certains éléments viennent changer cet aspect classique), et au final, il ne se passe pas des masses de choses, mis à part les discussions entre les personnages et les scènes hot. Toutefois, même s’il ne se passe quasiment rien, j’ai tout de même pris plaisir à lire cette histoire, ce qui est une bonne chose.
Une chose qui m’a déçue, c’est que l’on parle de ce roman comme un roman érotique, traitant de BDSM… et bien, je n’ai pas trouvé que c’était tant que ça le cas. Si ma mémoire est bonne, il n’y a que trois ou quatre scènes qui le sont, sur 551 pages. Bon d’accord, le roman ne pouvait pas n’être que ce genre de scènes, mais tout de même… On a beaucoup de blabla sans réel intérêt, et ce que le lecteur attendait (parce qu’avouons-le, c’est pour les scènes hot que les gens achète le roman, pas pour les discussions) est peu présent.

Abordons maintenant le style de l’auteur. En fait, c’est ça le point le plus catastrophique concernant ce roman. Bien qu’il faille quand même nuancer les choses (ce n’est pas tout blanc ni tout noir), certaines phrases sont mal écrites, limites atroces, mais ce n’est pas le cas pour tout le roman, heureusement. J’ai déploré le cruel manque de descriptions à tous les niveaux, autant pour le physique des personnages que pour les sensations, ou les lieux. Il faut avouer que « beau comme un dieu » n’est pas une description digne de ce nom, et qu’à cause de ça on ne peut pas savoir à quoi ressemble vraiment Grey. Bon en même temps, ça nous permet de nous l’imaginer à notre façon, mais je trouve qu’un roman se doit d’avoir des descriptions correctes.
Ensuite, la déesse intérieure qui fait sans arrêt son apparition, je ne dirais qu’une chose : c’est quoi cette invention saugrenue ? Que les personnages aient une conscience qui leur parle de temps à autre, ça va, mais une conscience ET une déesse intérieure ? Il faut m’expliquer là ^^. Le contrat est quant à lui un peu long à lire, et tout n’est pas franchement utile. Je pense que certaines clauses auraient pu être résumées. Par contre, j’ai bien aimé les échanges de mails, qui sont parfois vraiment drôles. En plus, les personnages semblent parler plus franchement par mail.

Et pour terminer, la fin du roman. Wahou, mais c’est quoi cette fin ?! Alors que le roman commence à avoir un vrai intérêt, on est coupé dans notre lecture. Il va falloir attendre la suite, chose que je vais faire, parce que malgré plusieurs défauts, j’ai bien envie de savoir ce qu’il va advenir des personnages.



Karine N.

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