lundi 6 août 2012

Les Guerriers de l'ombre tome 1: Amour brûlant de Sharon Kena

Les Guerriers de l'ombre tome 1: Amour brûlant, de Sharon Kena. (lu en ebook)
EN PARTENARIAT AVEC LES ÉDITIONS SHARON KENA.
En posant son regard sur Kraler, Angel était loin de se douter que sa vie allait basculer du tout au tout. Imposant, fort, musclé et terriblement sexy, sous ses airs menaçants, il a pris possession de son cœur sans préavis. Fine, belle à l'odeur florale épicée, elle a su briser sa carapace et le rendre dépendant. Mais comment leur relation pourrait-elle avoir la moindre chance ? Déjà si fragile, elle devient impossible lorsque le vampire perd le contrôle pour une seule raison : il veut se rapprocher d'elle selon les coutumes de sa race.
  • Auteur : Sharon Kena     |     Editeur : Sharon Kena
  • Genre : Bit-lit     |    Langue : Français
  • Date de parution : 04/     |     Nombre de pages : 203 (numérique)
Amour Brûlant, le premier tome de la série des Guerriers de l’ombre, est une lecture assez perturbante. Comme j’étais partagée, j’ai joué ma curieuse. J’aime à savoir ce que les autres lecteurs ont pensés d’un roman –quel qu’il soit- que j’ai lu et que je chronique. Il semblerait qu’Amour brûlant ait fait beaucoup parler de lui. Je tiens compte des avis des autres, certes, mais préfère le plus souvent juger par moi-même. Tout ça pour en venir au fait que ce tome a peut-être des défauts, mais cette réédition n’est pas si mal que cela.

Alors, concernant le thème. Ok, il n’est pas éclatant d’originalité. Mais bon quand on voit le nombre de romans sur les vampires, à force, tous se ressemblent, du moins c’est mon sentiment. Je l’ai tout de même trouvé intéressant et pouvant ouvrir quelques portes pour la suite.
Je trouve ensuite le thème du vampire bien abordé. Ils craignent le soleil, sont puissants. Par contre, je regrette l’absence de femmes vampires. D’accord, l’intrigue ici concerne le groupe des Snakes qui affronte les militaires, mais pourquoi n’y a-t-il pas de femmes parmi les recrus vampires ??

Un point qui m’a gênée, c’est les relations hommes/femmes… Ces dernières sont grandement considérées comme des objets servant (et voulant) répondre aux désirs des hommes. Du coup, c’était assez dérangeant de lire ces nombreux passages érotique. Et puis, la relation entre Angel et Kraler s’est installée trop vite à mon goût.

Concernant les personnages… disons que pour le moment, je ne me suis attachée à aucun d’eux, principalement parce que l’on ne sait pas grand-chose d’eux
Angeline m’a quelque peu exaspérée, principalement pour son côté « girouette ». Elle n’est jamais clairement décidée à faire quelque chose, elle change d’avis et d’humeur sans arrêt. Et puis… elle cède beaucoup trop vite à Kraler ! Cela étant, leur premier passage « hot » est le seul qui m’a dérangé, car trop rapide et quelque peu insensé. Mais les autres, peu nombreux, sont plus tendres tout de même.

Les vampires, quant à eux, ne vous attendez pas à les trouver tout gentils et aimables. Au contraire, ils sont rustres, vulgaires et violent, autant en paroles qu’en actes. Ce sont des guerriers, ils aiment se battre et affronter, narguer les militaires. J’aurais aimé les voir un peu plus doux par moments. Je peux comprendre qu’ils ont un caractère violent, mais bon… la tendresse manque à l’appel (quoi que Kraler tente par instant d’être gentil avec Angel).

Au sujet de la plume de l’auteur. Elle n’est pas trop compliquée, mais le texte est entièrement au présent, ce qui cause quelques soucis de concordances des temps, et on doit donc s’y habituer si on en lit rarement écrit à ce temps. De même pour les nombreux points de vue qui s’entremêlent. C’est perturbant durant les premiers instants, mais au final cela nous permet de suivre plusieurs personnages.

        Pour terminer, sachez que c’est la réédition que j’ai lu, et que les nombreux avis mauvais que l’on trouve sur internet concernent la première version. C’est un roman en demi-teinte, qui a ses qualités et ses défauts. En tout cas, je compte bien me laisser tenter par la suite de cette série.


Karine N.

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