L'étoile de l'ombre de Julie Ambre

L'étoile de l'ombre, de Julie Ambre.

Cornouailles, de nos jours.

La Communauté traverse une sombre période. Les Gardiens ont fort à faire afin de protéger leur monde et celui des humains devant une menace grandissante.
Parmi ces êtres aux dons singuliers, une jeune femme lutte afin de maîtriser ses pouvoirs, tout comme ses sentiments envers celui qu'elle aime en secret depuis des années.

Un homme au passé mystérieux et aussi froid que la glace.

Lorsqu'une enfant disparaît suite à une attaque meurtrière, ils unissent leurs forces et se lancent sur ses traces, prêts à affronter un danger mortel dans une mission qui pourrait s’avérer bien plus dangereuse pour leurs cœurs...

• Auteur : Julie Ambre     |     Editeur : Cyplog (numérique)
• Genre : Romance paranormale     |    Langue : Français
• Date de parution : ?/?/?     |     Nombre de pages : 218

Je vous présente aujourd’hui une lecture proposée par les éditions Cyplog, la lecture de la nouvelle de Julie Ambre, L’étoile de l’ombre. C’est une excellente découverte, que j’ai pris plaisir à lire. Cette romance paranormale m’a beaucoup plu, elle est vraiment réussie.

L’idée de base est originale. Des Gardiens, pourvus de pouvoirs psychiques, entraînés dans la Communauté dès que leurs dons sont repérés, sont à même d’identifier les démons et ont donc pour tâche de protéger les humains.

J’ai vite accroché à l’histoire, celle-ci étant entraînante, mystérieuse et sans temps morts. Par moment, le suspense est vraiment haletant (je pense en l’occurrence à la fin du chapitre 5, page 85). On tremble avec Esther, on vit ses émotions, on traverse tous ces évènements avec elle.

On entre facilement dans l’histoire en fait. Les personnages, tous différents les uns des autres, aux caractères bien distincts, sont attachants chacun à leur façon. Les descriptions sont bien faites, claires et précises sans être toutefois trop longues. Le style de l’auteur est fluide, facile à lire, malgré quelques petits défauts propres à tout premier roman. Cependant, on ne peut que penser que les prochains romans de Julie Ambre seront tout aussi addictifs.

Parlons des personnages maintenant. Esther, jeune femme de 21 ans, est une personne impulsive avec un fort caractère et un certain sens de la compassion. Elle semble ne pas savoir obéir aux ordres et n’en faire qu’à sa tête, ce qui la plonge assez vite dans les ennuis. Par moment elle peut paraître quelque peu immature, mais on la pardonne rapidement. Elle est une Gardienne en apprentissage avec Alex, qui lui est un homme sombre, torturé, mystérieux et autoritaire, s’énervant vite. On retient aussi qu’il est très sexy ! Esther est amoureuse de lui, mais vu son comportement et le caractère d’Alex, leur relation fait souvent des étincelles. Mais elle est aussi très… plaisante et attrayante (vu les chatouillis qui ont vu le jour dans mon ventre à certains moments ^^), notamment une certaine scène « chaude ».

N’oublions pas les personnages secondaires, qui ont aussi leur importance. J’ai bien apprécié Lucas, ainsi que le jeune Peter. Les autres, nous ne les rencontrons pas à proprement parler, mais ils m’ont parus très intéressants.

Concernant l’intrigue de cette préquelle, elle est bien menée, quoi que restant simple et peut-être pas assez développée. Une petite fille est enlevée par des démons après le meurtre de ses parents. De fait, les Gardiens vont tout mettre en œuvre pour la retrouver. Beaucoup d’émotions sont présentes, de la peur à l’amour, en passant par la tendresse, le désir ou encore la colère. Le tout est très bien dosé et présenté par l’auteure, et nous habite donc facilement.

Il est peut-être toutefois un peu dommage que l’on n’ait pas plus d’informations sur la formation des Gardiens, ou encore sur l’histoire de ces démons assez étranges. Cependant, il ne vous pas oublié que ce texte est une nouvelle servant de prélude, et l’on peut donc s’attendre à plus de détails dans le tome 1.

Hors donc, pour conclure, je ne peux que dire que j’ai adoré cette introduction, et que j’attends une suite impatiemment.

Karine N.