dimanche 4 mars 2012

Une Eternité plus tard de Nicolas Carteron

Une Éternité plus tard, de Nicolas Carteron
-coup de coeur-
L'histoire se situe à Paris de nos jours. Adam Rasselot est un écrivain à succès. Il se sent responsable de la mort de sa compagne Colombe, Deux ans après ce drame, en se rendant place Saint-Michel en vélo, il est renversé par un bus et meurt sur le coup .. Arrivé aux portes du Paradis, on lui explique qu'on va lui donner une seconde chance et qu'il va redescendre sur Terre .. En revenant à la vie, il découvrira les raisons profondes de ce grand dessein. Il prendra conscience que l'idée qu'il se faisait de son existence était fausse. Le retournement final de l'histoire est digne des plus grands auteurs du genre Cette histoire touchante, profondément romanesque et aux rebondissements nombreux est une comédie romantique, dans la lignée des oeuvres de Marc Lévy et de Guillaume Musso.
  • Auteur : Nicolas Carteron     |     Editeur : Grannonio
  • Genre : Drame/Contemporain     |    Langue : Français
  • Date de parution : 19/10     |     Nombre de pages : 278
Il y a des jours où, au hasard d’une virée à Cultura, on croise un auteur, présent pour la dédicace de son premier livre. On s’arrête, curieux et intéressé, on discute, et on repart avec un roman. Et quel roman !

Une Éternité plus tard est un vrai bijou, le roman d’un nouvel auteur dans la sphère littéraire, Nicolas Carteron, un auteur qui peut aller loin, j’en suis sûre.
Premier point important à relever, c’est l’incroyable réalité qui se dégage du personnage, Adam. Ses émotions, ses pensées, tout nous traverse. Un fait amplifié par l’utilisation du présent tout au long du récit, hormis pour les passages de retour en arrière.
Dès les premières lignes lues, j’ai été emportée, ce qui n’est pas chose aisée lorsque l’on me connait. Mais dans ce cas présent, c’est un vrai délice.

Adam Rasselot, écrivain à succès, est perdu dans les ténèbres et la douleur depuis deux ans. Après la mort de sa femme, il s’est laissé sombrer dans les remords. C’est lui qui aurait dû conduire, il n’aurait pas dû boire… Jusqu’à cette collision avec un bus. S’offre alors à lui la possibilité de sauver sa vie, s’il parvient à en sauver cinq autres, dont les noms sont sur une liste en sa possession. Cette question d’une nouvelle vie possible après la mort m’a beaucoup plu. A ma connaissance, c’est peu employé, du moins de cette façon.
C’est là que Nicolas Carteron se différencie, l’originalité, en plus d’une plume fluide et très agréable à lire.
Également, de nombreuses références littéraires, historiques et culturelles parsèment le récit, ce que l’on ne voit que peu souvent et ajoute un petit quelque chose à l’ensemble.

Dans la quête, la course d’Adam pour empêcher la mort de ces cinq personnes, la tension est véritablement palpable. Le stress, l’angoisse augmentent de seconde en seconde. Va-t-il réussir ? Va-t-il échouer ? Voir la personne mourir sous ses yeux ? Vraiment, je ne pouvais détacher mes yeux du texte, et les pages ont défilées à une vitesse incroyable.

Je ne vois pas de points négatifs dans ce roman. Ou alors, peut-être pour certains, les descriptions physiques assez succinctes parfois. Mais moi ça ne me dérange pas du tout, cela permet d’imaginer, de s’approprier le texte en le lisant. Quant aux lieux, ils restent assez connus pour ne pas avoir besoin d’être décrits en long et en large.
Pour moi, les descriptions ne sont clairement pas ce qui importe le plus dans ce roman, contrairement aux émotions et à l’histoire. 

Également, j’ai bien aimé la mise en abime page 135 du personnage écrivain qui se met à écrire sa propre histoire, celle que l’on est en train de lire. C’est une idée brillante.
Quant à la fin… Wahou ! Quel retournement de situation ! Mais je ne vous en parlerai pas, pour que le mystère reste entier. 
En tout cas, à peine deux heures pour le lire. La preuve que je l’ai littéralement dévoré.

Pour conclure cette critique, je dirais que le léger point noir qui me tourmente, c’est que j’aurais dû prendre un exemplaire du roman pour moi ce jour-là, au lieu de laisser ce privilège à ma mère. Quelle regrettable erreur de ma part !
Mon dernier mot : tentez l’expérience d’Une Éternité plus tard, vous ne le regretterez pas.


Karine N.

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