L'histoire se situe à Paris de nos jours. Adam Rasselot est un écrivain à
succès. Il se sent responsable de la mort de sa compagne Colombe, Deux
ans après ce drame, en se rendant place Saint-Michel en vélo, il est
renversé par un bus et meurt sur le coup .. Arrivé aux portes du
Paradis, on lui explique qu'on va lui donner une seconde chance et qu'il
va redescendre sur Terre .. En revenant à la vie, il découvrira les
raisons profondes de ce grand dessein. Il prendra conscience que l'idée
qu'il se faisait de son existence était fausse. Le retournement final de
l'histoire est digne des plus grands auteurs du genre Cette histoire
touchante, profondément romanesque et aux rebondissements nombreux est
une comédie romantique, dans la lignée des oeuvres de Marc Lévy et de
Guillaume Musso.
- Auteur : Nicolas Carteron | Editeur : Grannonio
- Genre : Drame/Contemporain | Langue : Français
- Date de parution : 19/10/2011 | Nombre de pages : 278
Il y a des jours
où, au hasard d’une virée à Cultura, on croise un auteur, présent pour la
dédicace de son premier livre. On s’arrête, curieux et intéressé, on discute,
et on repart avec un roman. Et quel roman !
Une Éternité plus tard est un vrai
bijou, le roman d’un nouvel auteur dans la sphère littéraire, Nicolas Carteron,
un auteur qui peut aller loin, j’en suis sûre.
Premier point important à relever, c’est
l’incroyable réalité qui se dégage du personnage, Adam. Ses émotions, ses
pensées, tout nous traverse. Un fait amplifié par l’utilisation du présent tout
au long du récit, hormis pour les passages de retour en arrière.
Dès les premières lignes lues, j’ai été
emportée, ce qui n’est pas chose aisée lorsque l’on me connait. Mais dans ce
cas présent, c’est un vrai délice.
Adam Rasselot,
écrivain à succès, est perdu dans les ténèbres et la douleur depuis deux ans.
Après la mort de sa femme, il s’est laissé sombrer dans les remords. C’est lui
qui aurait dû conduire, il n’aurait pas dû boire… Jusqu’à cette collision avec
un bus. S’offre alors à lui la possibilité de sauver sa vie, s’il parvient à en
sauver cinq autres, dont les noms sont sur une liste en sa possession. Cette
question d’une nouvelle vie possible après la mort m’a beaucoup plu. A ma
connaissance, c’est peu employé, du moins de cette façon.
C’est là que Nicolas Carteron se
différencie, l’originalité, en plus d’une plume fluide et très agréable à lire.
Également, de nombreuses références
littéraires, historiques et culturelles parsèment le récit, ce que l’on ne voit
que peu souvent et ajoute un petit quelque chose à l’ensemble.
Dans la quête,
la course d’Adam pour empêcher la mort de ces cinq personnes, la tension est
véritablement palpable. Le stress, l’angoisse augmentent de seconde en seconde.
Va-t-il réussir ? Va-t-il échouer ? Voir la personne mourir sous ses
yeux ? Vraiment, je ne pouvais détacher mes yeux du texte, et les pages
ont défilées à une vitesse incroyable.
Je ne vois pas
de points négatifs dans ce roman. Ou alors, peut-être pour certains, les
descriptions physiques assez succinctes parfois. Mais moi ça ne me dérange pas
du tout, cela permet d’imaginer, de s’approprier le texte en le lisant. Quant
aux lieux, ils restent assez connus pour ne pas avoir besoin d’être décrits en
long et en large.
Pour moi, les descriptions ne sont
clairement pas ce qui importe le plus dans ce roman, contrairement aux émotions
et à l’histoire.
Également, j’ai
bien aimé la mise en abime page 135 du personnage écrivain qui se met à écrire
sa propre histoire, celle que l’on est en train de lire. C’est une idée brillante.
Quant à la fin…
Wahou ! Quel retournement de situation ! Mais je ne vous en parlerai
pas, pour que le mystère reste entier.
En tout cas, à peine deux heures pour le lire.
La preuve que je l’ai littéralement dévoré.
Pour conclure
cette critique, je dirais que le léger point noir qui me tourmente, c’est que
j’aurais dû prendre un exemplaire du roman pour moi ce jour-là, au lieu de
laisser ce privilège à ma mère. Quelle regrettable erreur de ma part !
Mon dernier
mot : tentez l’expérience d’Une Éternité plus tard, vous ne le regretterez pas.
Karine N.
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