vendredi 30 mars 2012

Les Hommes de Paille - tome 1 de Michael Marshall

Les Hommes de Paille - tome 1, de Michael Marshall.
Pennsylvanie : deux hommes en manteau noir pénètrent dans un fast-food bondé. Ils abattent soixante-huit personnes. Californie : une adolescente renseigne un distingué touriste anglais sur les attractions de la région. Ce soir-là elle ne rentrera pas chez elle. Montana : un fils terrassé par la disparition brutale de ses parents découvre un message caché dans le fauteuil de son père : "Nous ne sommes pas morts." Trois faits divers que rien ne relie entre eux. Apparemment. Car ils sont tous l'oeuvre d'un même réseau de la peur : les Hommes de paille.
  • Auteur : Michael Marshall     |     Editeur : J'ai lu
  • Genre : Thriller     |    Langue : Français
  • Date de parution : ?/     |     Nombre de pages : 409
Ce premier tome d’une trilogie policière est assez… perturbant. Disons qu’il ne faut pas s’arrêter à la première impression que l’on pourrait en avoir.

Par moment l’intrigue peut paraitre se dérouler trop rapidement, mais en réalité ce n’est pas le cas. L’histoire est bien plus complexe qu’il n’y parait, et c’est pour cela qu’elle s’étale sur 3 tomes.

On suit donc plusieurs personnages :
D’abord, Ward Hopkins, un homme que l’on ne connait pas vraiment, même au fil de la lecture. Il perd ses parents dans un accident de voiture, accident qui s’avère finalement ne pas en être un. Il décide donc de mener sa propre enquête pour élucider ce mystère, aidé par son ami Bobby.

Il y a ensuite John Zandt, ancien policier torturé et secret, et Nina, agent du FBI ne suivant pas scrupuleusement le règlement, qui enquêtent tous les deux sur la disparition de Sarah, disparition signant le retour de celui connu sous le nom d’Homme Debout, mystérieux kidnappeur-assassin jamais identifié ni arrêté.

Les deux « groupes » finiront par se croiser bien entendu et travailler de concert, car l’Homme Debout et les Hommes de Paille que traque Ward sont liés.

Le récit est bien écrit, haletant et plein de suspens. Le seul point qui pose légèrement problème c’est l’étrangeté omniprésente. Dans l’intrigue, dans le déroulement des faits, et même dans la façon d’écrire. Ce n’est pas vraiment explicable en fait, il faut le lire pour comprendre ce que je veux dire. Mais pour moi ce n’est pas une mauvaise chose, au contraire. Ca ajoute une touche d’originalité et permet au texte de se démarquer des classiques histoires policières.

Donc, pour conclure, ce fut un bon thriller et une plaisante lecture qui m’a envoutée.

Karine N.

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